Le passé agricole d’Epinay-sous-Sénart – l’élevage

Autrefois village de Seine et Oise, la vie économique à Epinay dépendait de l’agriculture et notamment de l’élevage.

A la fin du XIXème siècle, la Ferme, principale exploitation de la commune, possède 400 moutons et brebis qui donnent 100 à 200 agneaux par an. Les moutons sont vendus au marché de la Villette. Selon les années 30 à 40 vaches font partie de l’exploitation, le lait est vendu dans le village et ceux environnants. 11 chevaux sont également utilisés pour les travaux de la ferme.

D’autres habitants ont également des animaux de ferme, généralement pour leur consommation personnelle. Ainsi en 1899, Madame Ritt (propriétaire de l’actuel Hôtel de Ville) possède 2 vaches et les sœurs de l’asile Sainte-Hélène 2 autres. Au début du XIXème siècle presque tous les vignerons possédaient 1 ou 2 vaches mais cet usage est perdu à la fin du siècle.

Les habitants élèvent aussi des volailles, des lapins (4 ou 5 par famille) et des chèvres, quelquefois 1 porc. Aucun habitant ne possède de rucher.

De 1910 à 1931, Jacques Froment-Meurice élève des chevaux de course dans son haras du sentier des Galops (actuellement rue Henri-Lot – ancien centre de loisirs de Maisons-Alfort)

Le Calendrier de l'Histoire

1er octobre 1988 – Epinayscope – Inauguration de nouveaux équipements municipaux.

L’achèvement de la bibliothèque et la réhabilitation du Grand Chalet à l’automne 1988 donne l’idée à la Ville d’organiser une inauguration collective des équipements puisqu’un certain nombre d’entre eux, bien que déjà en service, ne le sont pas encore : le stade, le centre social, le centre de la petite enfance (à l’époque rue Johann Strauss), les tennis couverts.

L’immense sportif Alain Mimoun a accepté que le stade porte son nom et a promis de venir l’inaugurer, donnant ainsi un éclat particulier à cette journée. Si le Centre culturel s’appelle naturellement Maurice Eliot (il est bâti à l’emplacement de la maison de ses grands-parents), s’il était évident de baptiser les tennis « Suzanne Lenglen », il n’en va pas de même pour le centre socio-culturel. Initialement, il devait s’appeler Centre Lino Ventura mais sa veuve souhaitait que le nom de l’acteur soit réservé à des équipements « purement cinématographiques ou spécifiquement pour inadaptés mentaux » (lettre du Comité Perce-neige), aussi c’est le nom d’un des pères fondateurs de l’Europe qui est choisi : Jean Monnet.

Il est décidé de faire connaitre aux spinoliens non seulement les dernières réalisations de la Ville mais aussi celles bâties ces dernières années. La municipalité, menée par Jacques-Louis Dôle, organise donc un week-end portes-ouvertes où chacun pourra visiter à son rythme les équipements. Pour cela, deux petits trains sillonnent Epinay-sous-Sénart le samedi et le dimanche après-midi, les inaugurations ayant lieu le samedi matin. Un jeu concours portant sur les équipements est ouvert aux spinoliens (à l’exception des membres du Conseil municipal et des agents municipaux) et doté d’un séjour à la Plagne, d’un week-end à Londres et de nombreux autres prix.