Dimanche 10 Septembre 1944 – Fête de la Délivrance et du Souvenir à Epinay-sous-Sénart

Le 27 août 1944, un Comité Provisoire de la Libération a été élu avec à sa tête René Legrand. Il décide de célébrer la libération de la France occupée par une fête au cours de laquelle la place du village prendra le nom de Place du Général de Gaulle. En voici le programme :

9 heures : messe commémorative pour les morts de la guerre de 1914-1918 et la présente

10 heures : réunion sur la place pour le départ au cimetière afin de déposer une couronne au monument aux morts des deux guerres.

14h30 : démonstration de gymnastique sur la place par la Société de Brunoy-Pyramide

15 heures : hommage rendu au Général de Gaulle dont la place portera désormais le nom. Inauguration des plaques.

16 heures à 20 heures : bal sur la place

Le soir : bal dans la Salle Gauthier.

 

13 septembre 1968 - Urbanisation d’Epinay : Avis favorable pour la construction du Pré Aux Agneaux

Le Conseil municipal d’Epinay-sous-Sénart, après avoir pris connaissance de la demande de permis de construire présenté par la SCIC, pour la construction, en accession à la propriété, de 103 logements individuels au lieu dit Le Pré Aux Agneaux, donne un avis favorable à cette demande. Le lotissement sera mis en chantier la même année. Suivra le groupe scolaire Le Pré aux Agneaux est bâti entre 1973 et 1975 et inauguré le 2 octobre 1976 par le préfet de l’Essonne.

 

Les équipements collectifs (groupe scolaire, logements de fonction, Gymnase, piscine, voirie et le plateau d’évolution  seront cédés à la commune par la CIRP le 26 septembre 1980.

 

19 septembre 1956 Approbation du projet de groupe scolaire rue de Boussy

Le Conseil municipal d’Epinay-sous-Sénart approuve le projet prototype d’un groupe scolaire composé de 3 classes et deux logements sur une parcelle de terrain communal acheté pour être aménagé en terrain sportif scolaire. En effet, si le village n’est pas encore urbanisé, les 2 salles de classe de la vieille Mairie –école ne sont plus adaptées aux enfants d’Epinay-sous-Sénart. Les travaux seront effectués par l’entreprise TDHM et la réception définitive des travaux aura lieu le 23 mars 1959. Situé rue de Boussy, il annonce le futur Groupe Scolaire Croix Rochopt

20 septembre 1910 : Naissance du principe de l’assurance chômage

Ce jour là, le Congrès International pour la lutte contre le chômage réunit à la Sorbonne les spécialistes mondiaux de ce phénomène apparu à la fin du 19èmesiècle. Soucieux d’en atténuer les effets, ils proposent la création d’une assurance chômage dans chaque pays industrialisé. Depuis le XVIème siècle, il existait des caisses de secours mutuels créées par des corporations ouvrières et patronales mais tous les métiers n’étaient pas concernés et beaucoup d’ouvriers n’avaient pas les moyens de payer les cotisations.

C’est seulement le 31 décembre 1956 que le régime de l’assurance chômage sera créé en France.

 

23 septembre : jours d’inauguration à Epinay-sous-Sénart : Le COSEC en 1978, la statue La Bicyclette en 1989

 

23 septembre 1978 : Inauguration du Complexe Sportif Evolutif Couvert (COSEC) des Saussaies.

Pelouse plantée d’arbres, jouxtant le parc de la Mairie, le terrain est acquis par la municipalité pour y bâtir le COSEC. Depuis le 10 décembre 2007, il s’appelle COSEC Les Saussaies – Espace Sportif Julien Rousseau

23 septembre 1989 : Vernissage de la statue La Bicyclette du sculpteur Alex Garcia réalisée en hommage au champion cycliste Jacques Anquetil.

Le 8 juillet 1987, Epinay-sous-Sénart accueille la 8ème étape du tour de France cycliste (départ de Troyes). La tribune de presse est installée à l’angle de la rue du Boisselet et de l’avenue du 8 mai 1945. Dans cette tribune, l’ancien champion cycliste Jacques Anquetil commente en direct l’arrivée du tour à Epinay-sous-Sénart pour la télévision. Lorsque le rond point est créé en 1988, la commune décide de lui rendre hommage en lui donnant le nom du sportif décédé en novembre 1987. La cérémonie d’inauguration a lieu lors de la fête des sports, samedi 4 juin 1988 en présence de Madame Anquetil, également présente le 23 septembre 1989 au côté du maire Jacques–Louis dÔle pour le vernissage de la sculpture en bronze érigée en l’honneur de son mari, LA BICYCLETTE, œuvre d’un artiste essonnien : Alex GARCIA.

28 septembre 1962 : Le village d’Epinay-sous-Sénart devient une ville

Après la seconde guerre mondiale, en France et notamment en région parisienne, la crise du logement sévit. 1/5ème des logements a été rendu inutilisable par la guerre. La modernisation économique qui y fait suite entraîne un afflux de main-d’œuvre qu’il devient impossible de loger décemment, la reconstruction n’ayant pas suivi le même rythme.

 

1958, les pouvoirs publics créent les Zones d’Urbanisation Prioritaires, les ZUP. L’objectif étant d’associer la construction de logements et des équipements qui leur sont nécessaires. Les vastes terres agricoles entourant Paris offrent l’espace nécessaire à ce projet.

 

Le grand ensemble du Val d’Yerres

 

Epinay-sous-Sénart, village agricole, est inclus dans la Zone à Urbaniser en Priorité n°14. Zone qui comprend également Boussy Saint Antoine et Quincy sous Sénart et prendra, pendant un temps, le nom de Grand Ensemble du Val d’Yerres puisqu’à terme l’ensemble doit constituer une ville de 50 000 habitants.

 

Lors de la séance du Conseil municipal du 28 mai 1959, le maire, Maurice Deslandes informe les membres du conseil des nouvelles dispositions concernant le classement d’Epinay-sous-Sénart et annonce l’acquisition des terres de la ferme par la Caisse des Dépôts et Consignations, soit près d’un tiers de la superficie de la commune.

 

Le conseil municipal réagit par une délibération déclarant qu’aucun aménagement de la commune n’a été prévu dans le plan d’urbanisme de 1955, que bien que non classée, la vallée de l’Yerres est reconnue comme : « le site le plus agreste de la banlieue ». Il s'inquiète de voir sa population multipliée par 20 ou 30, des conséquences que cela pourrait avoir tant pour la commune que sur le plan intercommunal, proteste énergiquement contre une décision prise à son insu et demande qu’Epinay-sous-Sénart soit radiée de la liste des communes qui figurent à l’ensemble n°14.

Entre cette année et 1962, les élus effectuent des démarches pour ne pas faire partie de la Zone n°14, sans résultat. Le 28 septembre 1962, le Conseil municipal émet un avis favorable au principe de la construction de groupes d’habitations dans le cadre de l’aménagement de la Vallée de l’Yerres. L’urbanisation est en marche

En 1963, lorsque les travaux commencent, moins de 900 personnes vivent à Epinay-sous-Sénart. En 1975, à leur achèvement, la ville compte près de 15000 spinoliens.

 

 Dimanche 30 septembre 1883 : Inauguration de la nouvelle école communale

Le dimanche 30 septembre 1883 à 3 heures du soir, l’école communale de garçons a été solennellement inaugurée sous la Présidence de Monsieur REMOIVILLE, Député, assisté de Monsieur BOUVET Conseiller d’Arrondissement, Maire d’Yerres, de Messieurs Auguste GUYARD Maire d’Epinay-sous-Sénart et Auguste FERRE Adjoint au Maire.

Jusqu’à présent, les élèves se rendaient à quelques mètres de là dans l’ancienne Mairie-Ecole mais Henri LOT, profondément attaché à Epinay (sa famille est propriétaire de la Ferme depuis 1807), décède en 1878. Il lègue, par testament, une somme de 10 000 francs afin d’aménager une école plus vaste que celle de la rue de Boussy.

Cette somme permet d’acquérir des terrains, toujours rue de Boussy et de faire construire un bâtiment. Un secours de l’Etat, du Département et un emprunt auprès de la Caisse des Ecoles complètent le legs d’Henri LOT.

La nouvelle école est inaugurée le 30 septembre 1883. Elle est réservée aux garçons. Les filles reçoivent un enseignement dispensé gratuitement par les religieuses de la Maison Sainte Hélène.

La municipalité envisage pendant un temps de conserver l’ancienne école en tant que mairie mais la vétusté de la maison (l’humidité menace les archives et les registres d’Etat civil) font que le Conseil municipal, après avoir voté l’aliénation des deux bâtiments et la possibilité de les vendre, décide d’installer la Mairie dans la nouvelle école en fin d’année 1883.

La loi sur les congrégations (7 juillet 1904) interdisant aux congrégations religieuses d’enseigner, les filles doivent intégrer l’école publique. L’école devient mixte mais ne possédant qu’une seule salle de classe, elle est trop petite. Une deuxième salle est construite en 1911.

1er et 2 octobre 1988 : inauguration des nouveaux équipements : Stade Alain Mimoun, Centre Jean Monnet ainsi que du Grand Chalet rénové.

Afin de présenter les nouvelles réalisations au public, la municipalité organise pendant le week end des journées portes ouvertes baptisées Epinayscope. Samedi 1er octobre est inauguré, en premier lieu, le stade Alain Mimoun en présence d’Alain Mimoun, puis le Centre social Jean Monnet, la Bibliothèque Jules Vernes, les tennis couverts Suzanne Lenglen et le Grand Chalet qui devient le Centre culturel Maurice Eliot. Pendant les deux jours, un petit train sillonne la ville permettant au public de visiter les différents équipements

11 Octobre 1986 : Inauguration du Parc de l’Europe, des installations géothermiques et de la Statue de l’Europe.

Le Parc de l’Europe

Le Parc qui entoure la propriété RITT était inclu dans celui du château de Brunoy. Il avait pour nom Jardin de la machine pour la partie près de l’Yerres et Parc des Saussaies pour la partie haute. La construction de l’avenue du Val d’Yerres (devenue avenue du 8 mai 1945) a séparé celui-ci en deux parties.

Les travaux d’installation de la centrale de géothermie et des forages, en 1985, ayant continué de le dévaster, un travail de réaménagement est alors entamé : le belvédère et le grand escalier sont construits permettant d’accéder au théâtre de verdure.

Le 26 juin 1986, le Conseil municipal, présidé par Jacques-Louis DÔLE, choisi de le baptiser Parc de l’Europe.

 

La statue de l’Europe

 

Placée dans le Parc de l’Europe, réalisée en pierres blanches de Bourgogne, elle est l’œuvre de Paul CHERIAU.

« Composée de trois blocs de pierre taillée, posés sur un socle de même matériau, la sculpture symbolise l’idée de l’Europe.

Le Premier bloc taillé exprime les deux villes jumelées avec Epinay-sous-Sénart, trois pays, France, Allemagne, Angleterre et d’autres jumelages possibles exprimés par douze autres facettes.

Le deuxième bloc taillé, par sa forme en trois branches, symbolise d’une façon plus précise les trois villes et les trois pays.

La partie supérieure de la sculpture est composée de trois blocs taillés qui expriment le monde et l’Europe » (plaquette de présentation).

 

La géothermie, le parc et la statue ont été inaugurés le 11 octobre 1986 en présence des maires des villes jumelées avec Epinay-sous-Sénart : Peacehaven (Grande Bretagne) et Isernhagen (Allemagne).

 

Octobre 1975 : Ouverture de la Piscine municipale

 

Les piscines Tournesol sont nées du mauvais résultat des nageurs français aux jeux olympiques de 1968. Le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse, aux Sports et aux Loisirs initie en 1969 un programme baptisé « Mille Piscines » qui a pour objectif, entre 1971 et 1976, de renforcer la pratique de la natation en mettant à la disposition des français un équipement proche. 4 types de piscines industrialisées sont lancés. Le type Tournesol, l'un des plus caractéristiques, est l'œuvre de l'architecte Bernard Schoeller. Elle possède un bassin mesurant 25 mètres de long sur 10 mètres de largeur. La base est un cercle de 35 m de diamètre. Son toit de 6 m de hauteur se compose d'une coupole qui s’ouvre à 120°, portée par des arches métalliques, entre lesquelles se trouvent des tuiles en polyester. Une partie des arches se déplacent, permettant de découvrir la piscine lorsque le temps le permet. Sa forme de soucoupe volante est typique de son époque de construction. 183 exemplaires ont été construits sur les 250 prévus. Le prototype et le premier exemplaire sont bâtis en Seine et Marne en 1972 et ont aujourd’hui disparu mais des piscines Tournesol ont obtenu le label « patrimoine du XXème siècle ».

Epinay-sous-Sénart, se porte candidate à l’implantation de ce type d’équipement par délibération le 31 janvier 1972 et met à disposition de l’Etat un terrain de 3000m², situé au Pré aux Agneaux. Le projet est retenu au cours de l’été 1972. La convention Etat/collectivité est signée le 13 août 1973.

La piscine est ouverte tout d’abord aux enfants des écoles en octobre 1975 puis au public en décembre 1975. La surveillance est assurée par trois surveillants et un maître nageur. L‘Ecole municipale de natation est crée en novembre 1975. La piscine est inaugurée le 2 octobre 1976.

La piscine municipale prend le nom de piscine Pierre Bonningue par délibération le 26 mars 1998.

Transférée à la VYCA (Val d’Yerres Communauté d’Agglomération), la piscine Pierre Bonningue est redevenue municipale en 2009.

Fermée pour travaux en 2010, elle a rouvert, entièrement rénovée, à l’été 2012.

 

Pierre BONNINGUE

 

Maire d’Epinay-sous-Sénart de 1977 à 1983.

Originaire du Tarn, arrivé en 1969 à Epinay, il s’installe 11 cité des Gerbeaux. Investi dans la vie associative et la défense des locataires, il devient maire d’Epinay-sous-Sénart le 26 mars 1977 à l’âge de 28 ans. Sous son mandat la ville est reconnue en ZEP ainsi qu’en Ilot sensible. Pierre Bonningue avait adhéré au Parti Communiste en 1968. Il est décédé en 1997.

 

7 Octobre 1864 : Naissance de Jacques FROMENT-MEURICE, propriétaire à Epinay-sous-Sénart.

Jacques Froment-Meurice nait à Paris le 7 octobre 1864. Descendant d’une célèbre famille d’orfèvres, il est le fils d’Emile qui reprend l’atelier paternel et le neveu de Paul Meurice, auteur dramatique et romancier, ami de Victor Hugo.

Alors qu’il se destine à faire Saint Cyr, sa rencontre avec le sculpteur animalier Henri Chapu change sa destinée. Il se spécialise dans le bronze animalier et notamment dans les équidés (voir sa série les gestes de l’âne).

Le 15 mai 1899, il épouse Charlotte Lesbros, jeune protégée de Rose Ritt chez qui elle vit. Rose adoptera officiellement Charlotte le 15 février 1900 et fera d’elle son héritière.

Le couple, vit 6 rue Balzac (où naitra leur première fille Jacqueline, le 31 mars 1900 ainsi que la dernière, Hélène. La cadette, Henriette, est née au domicile de Rose Ritt à Epinay-sous-Sénart). Puis vient s’installer à Epinay-sous-Sénart dans la propriété qu’avait construite Eugène Ritt. Charlotte a également hérité d’une demeure située sentier des galops (qui fait partie de l’actuelle rue Henri Lot) que Jacques va transformer en atelier. C’est à Epinay-sous-Sénart que seront créées certaines de ses œuvres les plus connues dont le fameux monument en hommage à Frédéric Chopin que l’on peut voir au Parc Monceau. Pendant la première guerre mondiale, l’atelier est réquisitionné pour héberger des gardes aux voies de chemin de fer – poste n°4.

S’il vit de son art, Jacques a une autre passion. En effet, le cheval est plus qu’un modèle pour lui. Il crée un élevage à Epinay et fait venir un jockey anglais Georges Salmon qui courra à Maison-Laffitte pendant la saison 1920

L’élevage des Galops cesse toute activité en 1931, l’atelier et la maison sont vendus en 1934, date à laquelle Jacques Froment-Meurice fait don de nombreuses de ses œuvres à des musées. Il décède à Maison Laffitte le 2 décembre 1947.

La maison où il a vécu à Epinay-sous-Sénart est devenu l’Hôtel de Ville et son atelier, le Centre de Loisirs de Maisons-Alfort.

 

 

Octobre 2007 : Réouverture de la salle François Roy après travaux

François Roy était inscrit sur la liste menée par Jacques Louis DÖle aux élections municipales de 1983. Il est décédé le 15 mars 1983 sans avoir le temps d’être installé comme conseiller municipal. Lors de la construction d’un bâtiment à usage de restaurant pour le personnel et de salle de réunion pour la municipalité, le Conseil municipal à l’unanimité décida en janvier 1986 de l’appeler « salle François Roy ». L’inauguration eu lieu le samedi 15 mars 1986.

La destinée de la salle évolua lorsqu’elle abrita les activités du SCORE (Service Communal d’Orientation et de Recherche d’Emploi) puis du Pôle Emploi. Désaffectée pendant près de dix ans, elle fut restaurée et a retrouvé, en octobre 2007, une partie de ses fonctions premières en devenant salle des mariages et salle de réunion du Conseil municipal