Novembre 1841 – Félix ROISIN premier instituteur titularisé depuis près de 50 ans

Lorsqu’Epinay-sous-Sénart était un village, il y avait une ferme (à l’emplacement du SDIS), une église (accolée à la ferme) et un presbytère (emplacement du Centre culturel Maurice Eliot)

 

 

 

A la Révolution, l’église devient Temple de raison. Les réunions de l’assemblée communale élue le 6 février 1790 vont s’y tenir un certain temps puis la déserter. En 1793, le curé étant parti, elle est vidée de ses biens mobiliers et désaffectée. Le bâtiment dès lors n’est plus entretenu. Tombant en ruine, l’église est vendue en 1820 et rasée en 1821. Les assemblées se font à nouveau dans le bâtiment de la Ferme.

 

 

 

En 1794, l’école se faisait au presbytère ou Maison curiale. 37 élèves, 21 garçons et 16 filles, suivent les cours de l’instituteur, le citoyen BAILLIF-MESNAGER qui vient de Saint Domingue. Lorsqu’il démissionne la même année, il n’y a plus d’instituteur à Epinay-sous-Sénart et, .la maison curiale ayant été vendue (elle est devenue une maison ordinaire), il n’y a plus d’école. Les enfants qui le peuvent vont à Brunoy ou à Périgny

 

En janvier 1804, la citoyenne Geneviève Michèle LOUSIN est nommée institutrice par le Conseil municipal. La commune ne possédant pas d’école, elle va enseigner dans son logement personnel situé dans la 4ème cour, rue Sainte Geneviève, près de la pompe. Pendant 35 ans, les instituteurs qui se succèderont feront l’école dans cette 4ème cour, dans un local loué ou prêté par Monsieur PONX. Ils seront rémunérés directement par les parents.

 

En novembre 1840, Félix ROISIN déclare son intention d’enseigner dans le local de la 4ème cour. A cette occasion, le Conseil municipal demande à l’Etat sa titularisation et la transformation du local considéré comme école privée en école publique afin que les enfants de l’un et l’autre sexe ne soient plus privés d’instruction.

 

 

 

Mais ce local est exigu et en 1841, Jean Baptiste  DEHARAMBURE fait don à la municipalité d’une maison, rue de Boussy afin de servir de maison d’école et de logement d’instituteur. En effet, la municipalité pense que le précédent instituteur est parti, notamment, en raison du caractère insalubre de son logement. Un local au dessus de la maison servira de Mairie.

 

En 1860, les sœurs de Congrégation des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul s’établissent à Epinay-sous-Sénart pour accueillir des jeunes filles orphelines ou malades et leur donner un enseignement le temps de leur séjour. Elles proposent d’enseigner gratuitement aux jeunes filles de la commune. A l’ouverture de l’établissement en 1862, 17 fillettes quittent l’école communale pour suivre leur enseignement.

 

 

 

Avec le temps, l’école de la rue de Boussy s’avère trop petite pour les élèves.

 

 

 

Henri LOT, profondément attaché à Epinay (sa famille est propriétaire de la Ferme depuis 1807), décède en 1878. Il lègue, par testament, une somme de 10 000 francs afin d’aménager une école plus vaste que celle de la rue de Boussy.

 

Cette somme permet d’acquérir des terrains, toujours rue de Boussy et de faire construire un bâtiment. Un secours de l’Etat, du Département et un emprunt auprès de la Caisse des Ecoles complète le legs d’Henri LOT.

 

La nouvelle école est inaugurée le 30 septembre 1883.

La municipalité envisage pendant un temps de conserver l’ancienne école en tant que mairie mais la vétusté de la maison (l’humidité menace les archives et les registres d’Etat civil) font que le Conseil municipal, après avoir voté l’aliénation des deux bâtiments et la possibilité de les vendre, décide de s’installer dans la nouvelle école en fin d’année 1883.

 

La loi sur les congrégations (7 juillet 1904) interdisant aux congrégations religieuses d’enseigner, les filles doivent intégrer l’école publique. L’école devient mixte mais ne possédant qu’une seule salle de classe, elle est trop petite. Une deuxième salle est construite en 1911 puis une troisième en 1932.

 

 

 

Vingt-cinq ans après, en 1957, 3 classes supplémentaires sont construites en face de l’école sur un terrain qui, à l’origine, avait été acquis pour faire un terrain de sports et sur lequel, traditionnellement, se tenais les manèges et attractions lors de la fête du village (locaux dans lesquels se trouvent actuellement le centre de loisirs primaire et la Caisse des écoles). En tout 200 élèves fréquentent l’école à la fin des années 50.

 

 

 

Avec l’urbanisation, 5 groupes scolaires s’ouvrent à Epinay-sous-Sénart : En 1967, le Groupe scolaire Rochopt, 1968 : Ouverture de Gerbeaux 1 (Brassens), 1969 : Ouverture de Gerbeaux 2 (Brel), 1970 : La Plaine (Daudet) et le Pré-Aux-Agneaux, enfin en 1972, Talma.