1er avril 1959 – Le Conseil municipal d’Epinay-sous-Sénart rencontre le Président de la République.

 

Emus par la récente annonce du classement d’Epinay-sous-Sénart en Zone d’Urbanisation Prioritaire (cf article de mars), les 12 nouveaux conseillers municipaux (ils sont installés depuis le 14 mars 1959) emmenés par le Maire Maurice DESLANDES décident de frapper un grand coup et de rencontrer le Général DE GAULLE, Président de la République depuis le mois de janvier, pour plaider leur cause et obtenir de pouvoir sortir du périmètre de la ZUP n°14.

Etonné par cette demande émanant d’un village, le Président décide de les recevoir en compagnie de Pierre SUDREAU, Ministre de la Construction. La rencontre a lieu à l’Elysée le mercredi 1er avril 1959 à 19h43. Il semble que les deux hommes sont, fugitivement, tentés d’accéder à la requête de la municipalité d’Epinay-sous-Sénart puis mesurant les conséquences de cette décision, y renoncent.

Néanmoins, les élus sont conviés à dîner avec le Président et le Ministre. Ce jour-là, le plat principal figurant au menu est une fricassée de poissons.

1er avril 1982 : adoption du blason d'Epinay-sous-Sénart


Le blason d’Epinay-sous-Sénart n’a rien d’ancien. Il remonte au 1er avril 1982, date de son adoption par le Conseil municipal sous le mandat de Pierre BONNINGUE. Epinay-sous-Sénart étant devenue une ville, il lui fallait un blason. C’est celui proposé par Mireille LOUIS, héraldiste contactée par le service information de la commune qui fut adopté.

 

 

Les rameaux de chêne autour du blason symbolisent la forêt de Sénart, la couleur bleue, la rivière. Les « V » inversés rappellent l’origine quelque peu controversée du nom de la commune pour lequel deux explications ont été données. La première tenant à la végétation du secteur « les buissons épineux », l’épine. La seconde tenant à la situation de la commune dans la boucle de l’Yerres, étant entendu que les communes portant le nom d’Epinay sont géographiquement situées à la tête d’un tournant d’une rivière ou d’une colline.

La cosse et la quenouille symbolisent la présence première des Génovéfains sur la commune. Cet ordre religieux a été, du moyen âge à la révolution, le propriétaire foncier le plus important de la commune.