4 février 1860 Marie Augustine Herard de Villiers donne sa demeure d'Epinay-sous-Sénart aux soeurs St Vincent de Paul


En premier lieu propriété de Pierre BERRYER, avocat à la cour (très actif pendant la Révolution et le premier empire, il défend, entre autres, le maréchal NEY) qui l’avait fait construire, cette demeure était avant tout une villégiature pour la famille qui vivait habituellement à Paris. La maison était entourée d’un verger, d’un jardin d’agrément et de son bassin. Elle était équipée d’une serre chaude et d’une melonnière (1812).


Le terrain et ses constructions sont ensuite donnés par Marie Augustine HERARD DE VILLIERS veuve en première noce de Jean Baptiste HOUSSET aux sœurs de la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul. Débuté en 1860, la donation est ratifiée en 1861. Ce don, en mémoire de la fille du couple, Hélène morte très jeune, est fait sous la condition que la propriété soit consacrée à l’accueil des jeunes filles orphelines ou malades et qu’il porte le nom d’ « Orphelinat Sainte Hélène ». L’ancienne orangerie (la serre chaude) est alors transformée en salle de classe qui accueillera également les jeunes filles de la commune jusqu’en 1906.

 

Pendant près de 100 ans, des jeunes filles envoyées par les hôpitaux de Paris viennent achever leur convalescence au bon air du Val d’Yerres et continuer leur scolarité. Durant la première guerre mondiale, les sœurs de la compagnie accueillent des jeunes orphelines belges ou venant des régions françaises occupées.

Avec le temps et l’urbanisation qui se prépare, le nombre de jeunes filles souhaitant venir à Epinay diminue. En 1963, la congrégation transforme l’établissement en maison de retraite pour religieuses. Depuis le 1er décembre 2013, l’établissement est reconnu comme EHPAD.

 

la Résidence et le Parc de la Forêt

 

En 1977, la congrégation construit à l’une des extrémités du parc, en bordure de la rue de la Forêt, un bâtiment destiné à augmenter le nombre de chambres.

Au début des années 1990, la municipalité reçoit de plus en plus de demandes de location de chambres individuelles. En janvier 1993, le maire Jacques Louis DÔLE passe une convention de location de six mois avec la communauté Saint Vincent de Paul pour la mise à disposition du pavillon de 24 chambres.  Le 30 juillet suivant, la commune l’acquiert ainsi qu’une partie du terrain l’entourant. La ville s’enrichit d’un nouveau jardin public : le Parc de la Forêt et le pavillon devient la Résidence Sainte Hélène puis Résidence la Forêt. La Résidence a été démolie en 2013.